De surcroît, une propagande anti-française (le trop fameux french bashing), dans les pays anglo-saxons, surtout après le début de la guerre d’Irak de 2003, donne une détestable image du soldat français de la Deuxième Guerre mondiale, exemple de plaisanterie douteuse américaine circulant dans la presse en avril 2003 à l’égard des militaires français :
« Qu’est-ce qu’un militaire français peut faire en trois secondes ? Se rendre trois fois. »
Dominique Lormier, historien, spécialiste des questions militaires, nous livre au travers de ces deux ouvrages une somme remarquable qu’il est impossible ici de résumer.
Cet historien, quoi qu’il en soit, contredit les historiens anglo-saxons qui minimisent totalement l’engagement français, non seulement dans le cadre de la Deuxième Guerre mondiale, mais également en ce qui concerne la Grande Guerre, en particulier l’année 1918.
L’engagement de la Résistance n’est pas oublié, et Dominique Lormier nous rappelle que l’action des résistants fut déterminante.
Dominique Lormier n’est pas du tout complaisant à l’égard des fautes de l’État-major français, loin s’en faut ; ces deux ouvrages rendent surtout hommage au courage des soldats et à la détermination de nombreux officiers qui livrèrent face aux troupes allemandes des combats héroïques.
Lormier Apport capital
En revanche, le lecteur aura intérêt à consulter les sites suivants pour obtenir des données chiffrées plus rigoureuses pour l’ensemble des pertes humaines :

Le prix de la Seconde Guerre mondiale : les pertes françaises par le docteur Jean-Jacques ARZALIER

Les pertes de la campagne de France, 10 mai - 22 juin 1940