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RAPPORT MORAL 2005

2004 a marqué le 60e anniversaire de la libération de la quasi-totalité de la France. Les médias ont surtout fait écho au débarquement allié en Normandie et à la libération de Paris. En Creuse nous nous sommes attachés à mieux faire connaître la libération de Guéret, le 7 juin 1944, action symbolique mais souvent oubliée car nul monument ou stèle n’en évoque le souvenir.


2005 marque le 60ème anniversaire de la libération des camps d’extermination et de concentration. Les médias, spécialement la TV, ont beaucoup parlé d’Auschwitz et des génocides des Juifs et des Tziganes. La libération des prisonniers, des requis du STO et surtout des survivants des camps de concentration a été quelque peu estompée par le décès du pape, celui du prince de Monaco et les controverses sur le référendum. Les médias ont privilégié l’émotion au quotidien qui fait vendre du papier et grimper l’audience, à l’histoire. Les prisonniers, qui avaient été durant cinq ans la préoccupation des familles et de l’État Français étaient encore environ un million, les requis du STO, absents, pour la plupart, depuis deux ans étaient près de 700 000 et avaient dû affronter les bombardements qui avaient détruit la quasi-totalité des villes allemandes. Du sort des déportés on ne savait à peu près rien et nul n’imaginait leurs souffrances et leur destin. Comme ils sont souvent revenus les derniers, une grande partie de l’émotion s’était portée sur les premiers arrivants, les plus nombreux, et comme ils parlaient peu, le silence se fit un peu vite sur leurs drames. L’histoire et certains médias ont depuis traduit, au moins en partie, leurs souffrances. La journée nationale qui leur est consacrée pour le 60ème anniversaire a revêtu un caractère exceptionnel. Il nous appartient, à notre modeste niveau, de donner à leur sort toute la place qui doit être la leur..


Notre association. Ella a acquis régionalement une certaine notoriété. Elle est désormais présente dans tous les colloques traitant de la période sur laquelle portent nos recherches. Son bulletin semble apprécié de celles et ceux qui le découvrent. C’est la reconnaissance de bien des efforts et l’hommage rendu au travail accompli, spécialement à ceux qui ne sont plus. Notre espoir est de conduire le projet à son terme. Notre ambition de faire œuvre utile, d’aider les nouvelles générations à comprendre l’enchaînement des faits mais aussi les causes et conséquences, à dépasser l’inévitable simplification des programmes scolaires, à en illustrer une vision trop synthétique et à recadrer les appréciations des médias, à les aider à construire leur conscience de citoyens, à ne pas oublier que « c’est le passé qui éclaire l’étrangeté du présent » car le propos de Marc Bloch reste d’une extraordinaire actualité.


2004 a marqué le 60ème anniversaire de la libération de la quasi-totalité de la France. Les médias ont surtout fait écho au débarquement allié en Normandie et à la libération de Paris. En Creuse nous nous sommes attachés à mieux faire connaître la libération de Guéret, le 7 juin 1944, action symbolique mais souvent oubliée car nul monument ou stèle n’en évoque le souvenir.


2005 marque le 60ème anniversaire de la libération des camps d’extermination et de concentration. Les médias, spécialement la TV, ont beaucoup parlé d’Auschwitz et des génocides des Juifs et des Tziganes. La libération des prisonniers, des requis du STO et surtout des survivants des camps de concentration a été quelque peu estompée par le décès du pape, celui du prince de Monaco et les controverses sur le référendum. Les médias ont privilégié l’émotion au quotidien qui fait vendre du papier et grimper l’audience, à l’histoire. Les prisonniers, qui avaient été durant cinq ans la préoccupation des familles et de l’État Français étaient encore environ un million, les requis du STO, absents, pour la plupart, depuis deux ans étaient près de 700 000 et avaient dû affronter les bombardements qui avaient détruit la quasi-totalité des villes allemandes. Du sort des déportés on ne savait à peu près rien et nul n’imaginait leurs souffrances et leur destin. Comme ils sont souvent revenus les derniers, une grande partie de l’émotion s’était portée sur les premiers arrivants, les plus nombreux, et comme ils parlaient peu, le silence se fit un peu vite sur leurs drames. L’histoire et certains médias ont depuis traduit, au moins en partie, leurs souffrances. La journée nationale qui leur est consacrée pour le 60ème anniversaire a revêtu un caractère exceptionnel. Il nous appartient, à notre modeste niveau, de donner à leur sort toute la place qui doit être la leur..


Notre association. Ella a acquis régionalement une certaine notoriété. Elle est désormais présente dans tous les colloques traitant de la période sur laquelle portent nos recherches. Son bulletin semble apprécié de celles et ceux qui le découvrent. C’est la reconnaissance de bien des efforts et l’hommage rendu au travail accompli, spécialement à ceux qui ne sont plus. Notre espoir est de conduire le projet à son terme. Notre ambition de faire œuvre utile, d’aider les nouvelles générations à comprendre l’enchaînement des faits mais aussi les causes et conséquences, à dépasser l’inévitable simplification des programmes scolaires, à en illustrer une vision trop synthétique et à recadrer les appréciations des médias, à les aider à construire leur conscience de citoyens, à ne pas oublier que « c’est le passé qui éclaire l’étrangeté du présent » car le propos de Marc Bloch reste d’une extraordinaire actualité.