Le blog de Creuse Résistance

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Hommage

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mardi 30 juin 2015

Eugène France, Résistant creusois

La Montagne, 30 juin 2015
Les écoliers de Royère-de-Vassivière ont rencontré la fille d’Eugène France, Résistant creusois
À l’issue de la rencontre, les écoliers ont reçu des diplômes du petit veilleur de la mémoire
délivrés par la fondation pour la mémoire de la Déportation, félicité par Ginette Legay, à
droite.

Pour lire la suite, cliquer sur le lien :
Eugène France

lundi 15 juin 2015

Les Musiciens Interdits par les nazis, les musicens dans les camps

2015, 70e anniversaire de la victoire sur la barbarie nazie, année de commémorations officielles.
Hélas, trop de commémorations finit par tuer l'esprit de commémoration, et comme l'écrivait un historien spécialiste de cette triste période : nous avons trop de commémoration, mais pas assez d'histoire.
Quoi qu'il en soit, les programmes officiels de ces commémorations recommandaient que chaque commune de France rende hommage aux femmes et aux hommes qui furent victimes de l'Allemagne nazie, nous n'oublions pas que les artistes payèrent un lourd tribut, et en particulier les musiciens.
Pour celles et ceux qui sont intéressés par ce sujet, la station de radio Omega a consacré deux émisions qui peuvent être téléchargées, cliquer sur les liens pour avoir accès aux podcasts.
Présentation :
1945-2015 : 70 ans de la Libération.
L'équipe de l'émission Derrière le rideau et leur invité Jean-Baptiste PRUNET se sont mobilisés afin de consacrer deux émissions autour de la musique dans les camps de concentration.
Premier épisode : le 7 Mai 1945, le camp de concentration Theresienstadt est libéré. Nous abordons les conditions et les raisons d'existence de la musique dans ce camp très particulier :
http://www.radioomega.fr/site/podcast-05381065.html
Deuxième épisode : nous abordons différentes œuvres conçues par des musiciens professionnels dans le ghetto et camp de Theresienstadt :
http://www.radioomega.fr/site/podcast-62973237.html

samedi 13 juin 2015

13 juin, anniversaire de la naissance d'Émile Goué

13 juin, anniversaire de la naissance d'Émile Goué

N'oublions pas que le conservatoire départemental de musique et art dramatique de la Creuse porte le nom d'Émile Goué.
2015 marquant le 70e anniversaire de la libération des camps, et également le retour des prisonniers de guerre, un hommage particulier à ce compositeur, Émile Goué, qui aimait passionnément la Creuse, aurait pu être rendu, mais fort heureusement l'association, les amis d'Émile Goué, accomplit un travail admirable pour faire connaître l'oeuvre de notre musicien qui fut composée essentiellement en captivité.
« Hélios Azoulay et l'Ensemble de Musique Incidentale ont inscrit Emile Goué à plusieurs reprises lors de leurs concerts de musiques composées dans les camps de concentration, en particulier le 14 avril  à Paris, le 19 avril à Bruxelles, le 8 mai à Rouen pour l’anniversaire du 8 mai 1945. »
L’inventaire du fonds Emile Goué de la Médiathèque Musicale Mahler a été complètement versé dans le catalogue CCFr de la Bnf.Pour y accéder, aller dans
http://ccfr.bnf.fr/portailccfr/jsp/index.jsp
puis dans l’onglet manuscrit et ensuite écrire Goué dans « personne ».

samedi 16 mai 2015

Un très bel exemple à suivre : Un résistant décoré grâce à l'entêtement d'un collégien


D'aucuns doutent de l'intérêt qu'il y aurait à faire venir d'anciens résistants dans les établissements scolaires pour témoigner de leur engagement.
Eh bien, voici un exemple édifiant démontrant qu'il ne faut surtout pas perdre confiance.

Le Figaro.fr, le 15 mai 2015
http://www.lefigaro.fr
« Un résistant décoré grâce à l'entêtement d'un collégien

Touché par l'histoire d'un résistant, un collégien du Gard a écrit pendant deux ans à l'Élysée pour qu'il soit décoré. Ce vendredi, ce sera chose faite.

Son combat aura duré deux ans. Avant d'être couvert de succès, ce vendredi. Ce combat, c'est celui de Nicolas Lenoir, adolescent gardois de seize ans, qui a réussi à convaincre l'Élysée de décorer de l'Ordre de la Légion d'honneur un ancien résistant, Nicolas Vernandel, aujourd'hui âgé de 89 ans. L'histoire est rapportée par La Provence, et commence dans une salle de classe, lorsque l'ancien parachutiste et membre des FFI est invité au collège de Nicolas Lenoir pour témoigner.

«J'admire ce courage, toutes ces personnes qui ont combattu pour notre pays. J'imagine la peur qu'elles pouvaient avoir, moi qui ai presque le même âge qu'ils avaient lorsqu'ils partaient au combat», explique le jeune homme. Celui-ci est touché par la manière dont le soldat s'exprime: «lorsqu'il évoquait son passé, il avait la gorge serrée. Il pleurait même».

Passionné d'histoire - l'élève veut devenir professeur de cette discipline- assiste donc à ce témoignage. Cité par La Provence, Nicolas Lenoir explique avoir pensé à une chose à la fin de l'entretien: «a-t-il la légion d'honneur?» La réponse est non. Il décide alors de prendre sa plume, de défendre à sa manière le dossier de l'ancien militaire.

Interrogé par Europe 1, Nicolas Lenoir explique avoir dit à François Hollande «que c'est un ancien résistant, qu'il n'en reste malheureusement plus beaucoup. Donc je lui ai demandé s‘il pouvait lui remettre la légion d'honneur». Une question restée sans réponse pendant presque deux ans.

Contacté par le Figaro, le jeune homme ne souhaite plus communiquer. «Ça n'est pas à nous d'être mis en avant», explique son père. «La femme du résistant que l'on décore aujourd'hui souhaite aussi quelque chose d'intime, de simple», ajoute-t-il. D'autant que le résistant est aujourd'hui malade.

La cérémonie devait avoir lieu ce vendredi, en début d'après-midi. »

vendredi 15 mai 2015

Le carnet d’un soldat de Bétête écrit pendant la débâcle de 1940

La Montagne, 15 mai 2015
Bétête 15/05/15 - 06h00
Le carnet d’un soldat creusois écrit pendant la débâcle de 1940 découvert en Seine-et-Marne
« Le journal d’un soldat bétêtois rédigé en 1940 a été retrouvé en Seine-et-Marne. Il a été remis aux anciens combattants de la commune ce mois-ci.
Son histoire aurait pu rester dans l'oubli. Le carnet militaire d'Anselme Bolon, soldat creusois, a été retrouvé à 300 kilomètres de sa commune de Bétête, à Saint-Ange-le-Vieil (Seine-et-Marne). Il y relatait son quotidien de militaire mobilisé pendant l'été 1940, en plein c'ur de la débâcle française face à l'armée allemande. Tout a commencé il y a cinq ans. »
Pour lire la suite, cliquer sur le lien :
Carnet d'un soldat creusois

lundi 11 mai 2015

Gendarmes creusois arrêtés et déportés en 1944 : la fille de Léonard Jabaud témoigne

La Montagne, 8 mai 2015
Limousin
Bellegarde-en-Marche 08/05/15 - 09h02
Gendarmes creusois arrêtés et déportés en 1944 : la fille de Léonard Jabaud témoigne

« Hommage à 6 gendarmes de Bellegarde en Marche arrêtes le 31 juillet 44 en présence de Mme Chouzenoux - Michèle DELPY
71 ans après les faits, la fille de Léonard Jabaud, gendarme et résistant creusois, est revenue sur les lieux de l’arrestation de son père, à Bellegarde-en-Marche.
Ce dimanche 26 avril aura certainement compté dans la vie de Sylvette Chouzenoux. Près de 71 ans après les faits, l’octogénaire qui réside à Objat (Corrèze) revient en Creuse, devant l’ancienne caserne de gendarmerie de Bellegarde-en-Marche, sur les lieux même de l’arrestation de son père par les Allemands. »

Pour lire la suite, cliquer sur le lien :
Hommage aux gendarmes déportés

lundi 9 mars 2015

Gabriel Judde, combattant volontaire en Creuse, reçoit la Légion d'honneur

Le journal Le Populaire a publié au mois de février un article consacré à Gabriel Judde,dernier représentant du « 17e barreau ».
En effet, le vendredi 14 février 2015, Gabriel Judde a reçu la Légion d'honneur, occasion de rappeler son engagement dans la Résistance, en Creuse, auprès du colonel François.
Pour lire l'article, cliquer sur l'image.

Gabriel Judde

vendredi 12 septembre 2014

71e anniversaire du massacre du Bois du THOURAUD

71e anniversaire du massacre du Bois du THOURAUD

Maisonnisses - 7 septembre 2014
L’analyse du drame par la Gestapo
    Comme chaque année, la Creuse se réunit lors d’une émouvante cérémonie du souvenir au pied du monument de granit inauguré le dimanche 7 septembre 1947, élevé à la mémoire des combattants déportés ou tués par les hordes nazies.
Au Thouraud, il y a 71 ans, sept jeunes étaient massacrés et trouvèrent dans un combat inégal une mort cruelle mais glorieuse sous les balles et les grenades d’un détachement de troupes de choc.
Huit de leurs camarades sont transférés à la Gestapo de Limoges, torturés, déportés.
Le rapport de la Gestapo de Limoges ci-dessous (AD 87), daté du 9 septembre 1943, prouve que nous sommes en présence d’une opération de police allemande, Gestapo/parachutistes allemands en formation au camp de La Courtine. Ce document infirme la légende d’une intervention de la Wehrmacht. En effet, les « fantassins de l’air de la Luftwaffe » mentionnés étaient des commandos spéciaux à l’entrainement et en formation depuis peu au Camp de La Courtine. Il s’agit de parachutistes du type de ceux qui ont sauté sur la Crète, en Méditerranée, au printemps 1941, appelés « corps spécial de Goering ».
Les jeunes résistants ont fait face à des hommes fanatisés et surentrainés.
Le maquis du Bois du Thouraud, un des premiers de la Creuse, formé grâce à l’aide de la population, a préparé la Libération, une libération que la France ne voulait pas attendre passivement.
Les nazis le détruisent, sans doute pour faire passer un avertissement, un message de terreur. Ce massacre est, avec celui de Combeauvert, commis par les SS de la division Das Reich, un des drames les plus marquants de la Résistance en Creuse. Cliquer sur le lien suivant :
Rapport Gestapo Limoges Bois du Thouraud

***
Il faut rappeler (cf La Creuse pendant la Seconde Guerre mondiale de Guy Avizou, Christophe Moreigne et Pascal Plas) que pour la fin août 1943, les archives indiquent qu’une importante formation de la Luftwaffe est en résidence à La Courtine. Jusque-là aucun incident n’avait eu lieu avec les troupes d’occupation et celles-ci faisaient peu sentir leur présence en Creuse. « La mort de 7 jeunes gens dont trois étaient de Guéret, tués par les Allemands à Sardent, le 7 septembre, a causé dans la population une vive hostilité à l’égard des troupes d’opération »
Dès le 8 septembre 1943, le chef d’escadron de gendarmerie Rivals, commandant la compagnie de gendarmerie de la Creuse, rédige un rapport sur « l’opération de police » au Bois du Thouraud, rapport repris et complété le jour même par le préfet de la Creuse afin de rendre compte au chef du gouvernement, ministre de l’Intérieur, et au préfet régional (source : Arch. dép. Creuse).
Voici le contenu de ces pièces :
« Le 7 septembre 1943 à 7h30, un détachement de troupes allemandes […] d’une centaine d’hommes, venus de La Courtine et de Limoges au moyen de 4 véhicules, a effectué une opération de police contre un groupe de réfractaires dans les bois du Thouraud, communes de Sardent et de Maisonnisses.
Tous les réfractaires du groupe ont été tués ou capturés.
SEPT MORTS :
1. BRUNET Gabriel, né à La Chapelle-Taillefert (Creuse) habitant Sardent (Creuse) ;
2. CAVARNIER Georges, né à Paris, en résidence à Villejaleix, commune de Sardent
(Creuse) ;
3. COLOMB John-Allan, ressortissant américain, né le 7 avril 1922 à San Francisco, domicilié à Guéret ;
4. NOUHAUT Jacques, né et domicilié à Guéret (Creuse) ;
5. VERBECKE Bernard, 70 Rue de Bayeux à Caen (Calvados) ;
6. MAITRE Jean, 34 Rue du Champ d’Epreuves à Corbeil (Seine et Oise) ;
7. JANVIER Roger, né et domicilié à Guéret.
SIX PRISONNIERS :
1. DOLLET Henri (Chef du groupe) conducteur des Ponts et Chaussées – Chemin des Coutures, à Caen (Calvados) ;
2. DUBREUIL Marcel, de Maisonnisses (Creuse) ;
3. GUIZARD Marcel, de Guéret ;
4. AUREIX Émile, de Sainte-Feyre (Creuse) ;
5. ELVRET Roger, de Paris [en fait, il s’agit de RICHE Roger] ;
6. VAN DEN EDEN Georges, de Paris.
De plus, deux habitants de la commune de Sardent : JULIEN Henri, du hameau de La Feyte, et VINCENT André, du hameau des Quatre Vias, ont été emmenés avec les prisonniers. L’opération a pris fin à 10 h 30 après que les troupes allemandes eussent fait sauter l’abri des réfractaires, ensevelissant les cadavres. Les corps transportés au hameau de La Feyte ont été mis à la disposition des parents. Cet événement a produit dans toute la région la plus profonde émotion. La population dont l’indignation est grande reste cependant calme. Il a été établi que ce groupe de réfractaires avait à son actif les récents attentats commis dans la région [batteuses de Sardent et Savennes]. »

Par ailleurs, le préfet résistant Vasserot signale que les soldats qui avaient participé à l’opération se sont comportés comme suit au cours du retour à leur cantonnement :
« 1. Au lieu-dit « La Côte Verte », à la sortie d’Aubusson [en direction de La Courtine], ils ont menacé les habitants de leurs fusils.
2. Environ 2 km plus loin, à proximité de la ferme Graff sise à Charasse, 4 explosions ont été entendues à la suite d’un jet de grenades. Sur la même route un nouveau lancement de grenades a été, en outre, exécuté sur la personne d’un enfant de 12 ans qui gardait un troupeau. Trois projectiles ont éclaté, mais fort heureusement l’enfant n’a pas été touché.
3. Aux abords d’une autre ferme appartenant à Monsieur Couchoux, 2 ou 3 autres grenades ont été lancées par les troupes allemandes. ».

Christophe Moreigne

NB1 : Les tous premiers rapports (gendarmerie) indiquent que les soldats étaient des « SS », erreur non reprise après à partir du 12 septembre 1943, et qui s’explique sans doute par la tenue de combat très particulière (jamais vue auparavant) des parachutistes.
NB2 : La déportation a été le sort de 6 jeunes résistants fait prisonniers au bois du Thouraud, et de 2 habitants du hameau de La Feyte arrêtés par la Gestapo venue de Limoges : André VINCENT, Henri JULIEN, ravitailleurs et soutiens du maquis, et donc pleinement résistants.

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